lundi 19 avril 2010

Ilôt Rédika

Un nouveau week-end ensoleillé, et nous voilà partis pour de nouvelles aventures.


Cette fois, plus téméraires, nous poussons la balade un peu plus loin. Direction l'îlot Redika, au Sud de la Grande Terre, à environ 2h de bateau, pour y passer le week-end.

Tout le monde est maintenant à bord du "Bamboo" (oui oui, c'est bien son nom), nous pouvons donc partir, les femmes devant, les hommes derrière... mais Clara, où es-tu ???
Nous laissons le phare Amédée loin derrière nous et franchissons même la barrière de corail.

En effet, les garçons veulent pêcher en eaux profondes pour rapporter le repas du soir. Vous savez, cette pêche très sportive où il suffit d'appuyer sur un bouton pour faire descendre ou monter le fil...


D'ailleurs, quelle ne fut pas leur surprise quand ils découvrirent un requin accroché à ce dernier : plus rapide qu'eux, il avait déjà avalé leur proie ! C'est que 200 mètres, même avec un moulinet électrique, c'est long à remonter...
Histoire d'assurer les arrières, les glacières avaient quand même été préalablement remplies de côtelettes d'agneau et de cuisses de poulet, sait-on jamais.


La précaution a été inutile, car ces messieurs ont quand même pu sauver 3 belles loches pintades des dents acérées des requins. Nous nous en sommes régalés le soir même sur le BBQ.

Ne prenez pas cet air suspicieux, j'ai vérifié : ce nom douteux de "loche pintade" donné par Roland lors de leur dernière partie de pêche est juste. De même que le "vivaneau poulet", la "loche pintade" existe.
Désolée d'avoir douté de vous Roland (eh oui, je vouvoie le papa de Guillaume), mais qui a donc bien pu trouver un nom pareil pour un poisson ?

Admirez Julien, le grand maître du feu, en acte...


C'est pas tout, mais arrivés près de l'îlot, il faut quand même débarquer afin de sortir nos affaires du bateau. Evitant soigneusement les patates, et slalomant entre le platier et les coraux, nous parvenons à "beacher" - comme ils disent - sans encombre.


Il ne nous reste plus qu'à sortir la montagne d'affaires que nous avons emportées. Je sais bien que nous ne sommes partis qu'une nuit, mais à 8 ça prend du volume...
Heureusement, les trois exploratrices de charme sont là pour tout porter !


Ah là là, c'est quand même sympa de se sentir seul au monde, avec l'horizon à perte de vue !
(Jusqu'à 10h du matin seulement, après quelques autres bateaux nous ont rejoints).

Nous nous offrons même le luxe d'un petit apéro sur la plage en attendant que la nuit tombe.

Regardez nos sourires ! Il faut dire qu'à ce moment nous ne nous doutions pas que nous allions passer une nuit difficile. Non pas à cause des pétrelles (ces oiseaux protégés dont le cri ressemble à un bébé qui pleure) mais parce que faute de place, nous n'avions pas pris de matelas. Le sable était plus dur que ce qu'on croyait... on commence à prendre de l'âge...


Mais bon, ce n'est pas ce que nous avons retenu de ce week-end splendide.
En prime, les éléments nous ont fait cadeau d'un magnifique coucher de soleil ! Waou !

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